###Vente de pommes pour les victimes de Tchernobyl###
Oubliés par la communauté internationale, les populations habitant les zones contaminées par les retombées radioactives de la catastrophe de Tchernobyl (1986) bénéficient du soutien apporté par l'association biélorusse BELRAD. Des ventes de pommes dans des localités romandes (dates & lieux en bas de page) notamment lors des ouvertures nocturnes des magasins sont organisées pour la 5e année pour venir en aide aux enfants contaminés par la catastrophe de Tchernobyl en Biélorussie.
Contacts régionaux:
Genève: Eric Peytremann, epeytremann@bluewin.ch 022 735 08 77, le 15, 20 et 21 décembre (Plaine de Plainpalais et Rue du Marché)
Lausanne: Philippe de Rougemont, pdr@sortirdunucleaire.ch, 076 517 00 20, le 14 et 21 décembre (en haut de la rue de Bourg, de 16h30 à 20h30)
Morges: Kurt Fischer, 021 807 34 95, le 19 et 21 décembre (dans la rue piétonne, 17h-21h)
Oron: Marc Oran, moran@bluewin.ch 079 214 35 51, le 15 décembre (entrée Brico centre Coop, 10h-13h)
Deux millions de personnes au moins, dont 500 000 enfants, vivent sur un sol contaminé à jamais par l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Toute la chaîne alimentaire est polluée par des éléments radioactifs. Parmi ceux-ci, le Césium. Le sol en regorge, il est quasiment impossible de ne pas en ingérer.
Délaissées par l’OMS , les populations des zones les plus contaminées dépendent d’un maigre soutien de l’Etat biélorusse et du travail de l’Institut Belrad, représenté par l’association franco-biélorusse « Enfants de Tchernobyl Bélarus » (ETB). Fondateur de Belrad et vice-président d’ETB, le Prof. Vassili Nesterenko (voir interview dans ce dossier de presse) a mis au point un traitement qui réduit le taux de Césium radioactif chez les enfants. Le traitement consiste en des comprimés ou des solutions de pectine à boire. Les employés de l’Institut Belrad sillonnent les villages biélorusses en mesurant la taux de Césium des enfants et en renouvelant l’approvisionnement des écoles en pectine.
La pectine se trouve dans tous les fruits mûrs, en particulier dans les pommes. Pour que son effet se fasse sentir, il faut en consommer régulièrement, aussi longtemps que l'on est exposé au Césium. Mais les Biélorusses sont pauvres et ne peuvent pas financer les traitements de leurs enfants. Dans certaines régions de Biélorussie, l'exception, c'est un enfant en bonne santé ! Tous, ou presque, sont malades. On constate des atteintes au système cardio-vasculaire chez les enfants à partir de 10 ans, des cancers, maladies du foie, des reins, de la glande thyroïde et des autres organes endocriniens…
Aujourd’hui, si nous vendons des pommes pour soutenir Belrad, c’est à cause de la politique du secret et du déni faisant des populations vivant en zones contaminées des victimes de non-assistance à personnes en danger.
Et chez nous ? Un rapport du Département fédéral de la protection de la population suisse résumait en 1995 l’étendue des dégâts en cas de catastrophe dans une centrale nucléaire suisse: 100’000 personnes irradiées, 20'000 km2 contaminés à évacuer, 4’200 milliards de francs de perte. La population, le pays seraient à genoux. Pour éviter de nouveaux Tchernobyl et Fukushima, sortons vraiment du nucléaire en mettant la priorité sur l’efficacité énergétique pour parvenir à un approvisionnement à 100% renouvelable.
Lieux et dates : Genève (les 15, 20 et 21 décembre), Lausanne (les 14 et 21 décembre), Oron (le 15 décembre), Morges (les 19 et 21 décembre)
1)
pour comprendre comment l’OMS à été subordonnée à l’Agence internationale de l’énergie atomique, consulter : www.independentwho.org